Inauguration des nouvelles coupoles de l’observatoire sur le site de Saint Genis Laval
Mercredi 20 mars à 19h, l’Université Claude Bernard Lyon 1 a inauguré la restauration des coupoles d’observation, sur le site emblématique de l’Université à Saint Genis Laval, en présence de David Amans, vice-président en charge du patrimoine de l’UCBL, Ruben Vera, vice-président en charge des grands équipements et des collections, Jal Billet, l’architecte qui a mené ce projet, les directeurs et directeurs adjoints du CRAL et de l’OSU, les équipes en charge du projet au sein de l’observatoire ou de la Direction du Patrimoine de l’UCBL.
L’observatoire fait partie des lieux les plus marquants et les plus précieux de notre université. L’Observatoire astronomique et météorologique de Lyon a été fondé en 1878 sur la commune de Saint-Genis-Laval. Doté de 21 b?timents et de plus de 40 instruments classés ou inscrits au titre des monuments historiques, il se situe au c?ur d’un parc de quatre hectares, riche de 500 arbres et arbustes.
L’observatoire accueille environ 3500 personnes chaque année : fête de la science, journées européennes du patrimoine, soirées d’observations mensuelles, visites d’associations… et plus de 500 scolaires. Le télescope est utilisé pour toutes ces occasions, on peut observer la Lune ou Vénus en journée, et des étoiles, amas, galaxies, nébuleuses et planètes lors des soirées d’observation. Il remporte toujours un grand succès, surtout depuis que son miroir a été restauré et que la qualité d’image est bien meilleure. Haut lieu de diffusion de la culture scientifique et technique, il était donc très important pour l’université de pouvoir restaurer ses b?timents emblématiques
David Amans, vice-président en charge du patrimoine, a tenu à rappeler que ? ces travaux de rénovation témoignent également de l’engagement de l’Université envers la recherche scientifique, l'éducation et la diffusion des connaissances. L’astronomie fascine, interroge, bouscule l’imaginaire. Parce que l'Observatoire de Lyon est un des temples de cette discipline, il demeure un lieu de rencontre entre les scientifiques, les étudiants, le grand public et les passionnés d'astronomie, offrant des opportunités uniques d'exploration et de découverte. ?
Financé entièrement par l’UCBL, cette restauration permet de préserver notre patrimoine universitaire et scientifique, de continuer à le faire vivre et l’ouvrir sur la société, conscient que c’est souvent cette petite graine de savoir qui déclenche les vocations et crée ainsi les scientifiques de demain.
A l’issue de l’inauguration, les invités, puisque le temps était au rendez-vous, ont eu la chance de pouvoir observer Jupiter et quatre de ses satellites, Io, Europe, Ganymède et Callisto.
Ils pouvaient découvrir également dans le hall d’intégration, l’instrument de recherche sur lequel travaille actuellement l’équipe de l’observatoire dirigée par Alban Remillieux, le directeur technique du CRAL.
Le projet Harmoni fait partie intégrante du futur ELT (Extremely Large Telescope), un télescope terrestre qui doit permettre des avancées majeures dans le domaine de l’astronomie gr?ce à son miroir primaire de près de quarante mètres de diamètre. Il sera situé au nord du Chili à plus de trois mille mètres d’altitude sur la cordillère de la Costa. Sa technologie permettra l’observation des premières galaxies ou des exoplanètes. Il sera capable de collecter quinze fois plus de lumière que le VLT, ce qui en fera le télescope le plus puissant au monde. Sa mise en service est aujourd’hui estimée à 2025.
Ils ont également pu découvrir les collections inestimables que l’on peut trouver dans la bibliothèque de l’Université qui abrite notamment la petite lunette méridienne, instrument qui permettait d’assurer le service horaire pour la ville de Lyon. La grande lunette méridienne est, elle, exposée dans les collections permanentes du musée des Confluences.